Antipodes : Ma crème de nuit aux probiotiques venue de Nouvelle-Zélande

Est-ce que vous connaissez la marque Antipodes? C’est une marque green néo-zélandaise plutôt haut-de-gamme dont j’avais entendu parler il y a quelques temps, notamment pour son packaging minimaliste et son fameux masque au miel de manuka. Et puis m’intéressant au « pouvoir » du microbiote sur la santé (relire à ce sujet « le charme discret de l’intestin » pour vous en convaincre) et notamment sur la santé de la peau (voir mon test de l’incroyable huile Aurelia London), j’ai fait la découverte de leur dernière nouveauté : le gel-crème de nuit réparateur aux probiotiques baptisée « Culture ».

Petit aparté : le microbiote, pour vous situer, c’est l’ensemble des bactéries, des bonnes bactéries que l’on abrite et qui nous sont (le plus souvent) bénéfiques. Vous le savez peut-être (ou pas), que pour nous aider à la digestion, on a des tas de bactéries dans les voies digestives… d’ailleurs, il vous est peut-être déjà arrivé de devoir prendre des levures pour ré-équilibrer votre intérieur à cause d’antibiotiques? Pour la peau, c’est la même chose : on ne la « décape » pas trop pour ne pas détruire sa flore cutanée (de la même manière qu’on ne va pas être trop intrusive au niveau vaginal, etc…) c’est le même principe…. une peau en bonne santé est une peau équilibrée…

Je suis intimement convaincue que la santé de la peau passe – en partie – par un équilibre de son microbiote (pas que, sinon, ça serait trop simple) – bon et puis outre le fait d’être convaincue, des études le montrent. Donc si on peut au moins l’aider de ce point de vue là, c’est plutôt une bonne chose. Et dans cette crème, il y a des éléments bactériens (pas de vraies bactéries) qui aident à équilibrer le microbiote cutané. Pas uniquement puisque cette crème « Culture » contient aussi de l’acide hyaluronique (le fameux piège à eau de notre peau). Concrètement, les bactéries sont aider à relancer la synthèse de collagène, la production naturelle d’acide hyaluronique et protéger la peau des inflammations (rougeurs, boutons, etc…).

On entre dans le vif du sujet et donc, dans le pot : un joli pot en verre fumé, flanqué d’une étiquette bleu nuit. A l’intérieur, une crème couleur parme qui sent délicieusement bon, un parfum végétal rosé, et surtout une texture que j’aime beaucoup : on est en effet entre le gel et la crème et elle s’applique très facilement et laisse surtout un toucher non gras et qui donne l’impression d’avoir appliqué un soin lissant (comme un peu siliconée alors que ce n’est pas du tout le cas). Côté compo, on est sur du green, donc du clean et c’est même vegan !

Et côté peau, ça donne quoi? L’application est d’une douceur infinie : c’est un soin hyper-agréable. Celui-là, vous ne pouvez pas le zapper le soir, c’est le soin que vous attendez. Le gel-crème est rapidement absorbé par la peau sans effet gras et le lendemain, je trouve la peau vraiment jolie. Et surtout, plus le temps passe, plus la peau est belle (je trouve !) : super lisse, d’une douceur de fou (alors que j’ai un peu délaissé les gommages) et surtout éclatante (et ce n’est pas l’indécence estivale qui rend ma peau jolie, promis, le soleil n’a pas été généreux !).

Mon bilan : TOUT me convient et je trouve, en toute modération, que cette crème est une dinguerie (un mot que mes fistons utilisent très souvent, je m’adapte, hein !). J’adore vraiment ce soin : il m’arrive de l’utiliser seul, en alternance avec l’huile Aurelia ou en complément…. il a tout bon. Côté prix, on est sur du 50 € le pot de 60 mL, ce qui est plutôt correct, par comparaison, sur du Clarins, on est autour de 70€ le pot de 50 mL en soin de nuit, dans une formule considérée comme non clean. Donc foncez, sans hésitation. Vous m’en direz sans doute des nouvelles.