Dans mon petit jardin de ville #1

Dans mon petit jardin de ville #1

En ce moment, je n’ai qu’une hâte, pouvoir retrouver mon petit extérieur… Parce que « jouir » d’un petit jardin de ville (que certains appellent une cour, un patio ou que sais-je encore) c’est vraiment mon petit plaisir. Même s’il n’est pas extra-ordinaire, c’est vraiment mon petit havre de paix et il m’est indispensable, comme une pièce de la maison ! J’y passe du temps à le bichonner, l’aménager et imaginer comment l’améliorer….

Quand nous avons acheté la maison, le fait d’avoir un extérieur était un plus, mais en visitant la maison, ça n’a clairement pas été le coup de foudre (il faut dire que j’avais déjà vu l’intérieur (horrible à mes yeux) alors l’extérieur n’était plus du tout un point d’intérêt.

Le jardin est en contrebas de la maison, on y descend par le biais d’un escalier à partir de la porte-fenêtre de la cuisine…. Il était comme ça quand on l’a visité…
L’état du « jardin » quand on l’a visité…. et j’ai des photos bien pires 🙂

On passera le fait qu’en visitant la maison, il y avait une espèce de forêt vierge qui ne ressemblait à rien, qui couvrait tout, un sol plein de pommes pourries et un transat qui coupait le tout en deux et rempli de feuilles et brindilles qui ne donnait pas DU TOUT envie… alors j’étais vite passée à autre chose ! De toutes façons, pour moi, cette maison ne serait pas la nôtre alors l’extérieur, hein…

Bon et puis finalement, on a acheté la maison (grosse force de persuasion, mon chéri quand il s’y met avec son père !!) : l’année qui a suivi notre achat, j’étais enceinte et assez peu portée sur l’extérieur. Nous avions tellement à faire à l’intérieur et avec « urgence » pour que ça soit habitable que c’était le cadet de mes soucis. On l’a donc laissé quasiment en friche… comme il était.

Petit à petit, après la naissance du premier des enfants, le fait d’avoir un extérieur devenait indéniablement un plus pour notre petit loulou…

Donc, on a donc commencé à s’occuper du jardin. Gros chantier car tout était à l’abandon… On a viré un grand nombre de plantes, qui ont été récupéré par mon frère (des bambous) et ma belle-mère (des hortensias) car c’était trop envahissant. On a aussi viré le « mobilier » qui ressemblait à une table de pique-nique (non, ça ne ressemblait pas, c’en était une !) comme celle qu’on trouve sur les aires d’autoroute. Je n’aimais pas, d’autant qu’elle était abimée, car pas du tout entretenue, comme le reste, cela dit.

Dans le même temps, à côté de la maison, un très gros chantier a commencé (pour la construction d’une résidence d’appartements) et rapidement, on s’est rendu compte que chaque soir, les ouvriers du chantier jetaient du béton (qui était donc gaspillé)… Alors un jour, mon mari a demandé qui on devait contacter (maitre d’ouvrage) pour payer et « récupérer » ce béton pour faire une petite terrasse sur notre parcelle et la grue est venue couler ça directement chez nous (impressionnant car la grue était immense et littéralement collée à la maison et il fallait que le gars qui déverse le béton le fasse bien). De notre côté, mon chéri et son papa avaient préparé le « terrain » pour « accueillir » ce béton : virer une grosse partie de la terre là où il aurait la terrasse (en gros virer la quantité de terre correspondant au volume de béton qui serait coulé), poser une grille pour faire du béton armé) et ensuite, dès que le béton était là, tout lisser pour que ça soit à peu près OK. Ils nous l’ont fait « à l’oeil », gratos, quoi… de toutes manières, c’était jeté et limite ça les arrangeait car le camion n’avait pas à aller s’en débarrasser ailleurs.

Préparation de la terrasse
Il a fallu excaver toute la terre (et ensuite la sortir du jardin !)
A droite, sur la photo, le « mur » qui séparait notre jardin de la résidence voisine… Du rafistolage fait par l’ancien proprio

Avec ce chantier à côté de la maison, ils (les responsables du chantier) se sont aussi rendus compte que les murs de notre jardin (en commun avec la résidence à côté) n’étaient pas « égaux » : une partie en parpaing, mais sur l’un des côtés, une simple clôture en bambou consolidée à la va-vite avec un bois, bref, un truc non seulement moche, mais aussi pas du tout « secure ». Les ouvriers sont donc viré ça et refait du parpaing sur ce mur. Comme ils faisaient aussi un revêtement en ciment projeté de couleur clair sur toutes les façades de leur chantier, on leur avait demandé s’ils pouvaient faire aussi l’intérieur du jardin (moyennant là aussi finances) et un jour, en revenant de vacances, les murs du jardin étaient faits, gracieusement… Véridique ! Bon, il faut dire que ce chantier nous a causé énormément de nuisances, mais en contrepartie, on a réussi à négocier quelques petites compensations 😉 On dira que ce fut un mal pour un bien !

Fut donc venu le temps d’essayer de faire un gazon digne de ce nom, pour que notre petit loulou, qui marchait maintenant, puisse profiter un peu de cet extérieur : mon mari s’est rendu compte que le terrain (la parcelle, toute petite, même pas 50 m2) était remplie de bouts de verre… On avait entendu dire par nos voisins que l’ancien proprio avait jeté du verre par dessus les fenêtres, lors d’une dispute, bref…. mon mari a donc passé toute la terre de la parcelle au tamis, manuellement !! Parce que si on y mettait notre petit loulou, fallait pas qu’il se coupe avec le verre…. Puis on a essayé de planter du gazon d’ombre. Parce que notre jardin est pas mal à l’ombre, du fait de la hauteur de la maison.

c’était encore triste, mais un peu plus « ordonné »

Et on a essayé d’améliorer le jardin, petit à petit… Des plantes, une cabane (que mon chéri a construit un été à partir de planches, une par une et de tuiles de récup’), un peu de mobilier de jardin, petit à petit, on a fait quelques trucs, mais on en profitait assez peu, il faut dire aussi qu’à l’époque, les enfants (depuis la famille s’était agrandie avec deux garçons) nous prenaient pas mal de temps ! Et on était souvent en visite à droite et à gauche…

J’ai commencé à y mettre un peu de couleurs…

Mais voilà, on a fait des choses, petit à petit… (parce qu’à l’intérieur, c’était pareil, on a fait énormément de choses !)

ça commence à être un petit terrain de jeu pour les zenfants
On commence à en profiter un peu 🙂
Cabanon de jardin (à droite) et cabane en construction à gauche

Outre la terrasse en béton, les murs et la pelouse qui avait du mal à pousser, on a ajouté quelques plantes, ça et là, mais toujours ce souci de gazon qui poussait assez mal : des mousses, un terrain riche mais humidifère, bref, le gazon c’était la misère. On a essayé le gazon en rouleau (naturel mais livré en rouleau) et rebelotte, mon chéri a re-travaillé la parcelle pour pouvoir le poser (ça se pose très vite mais il faut aplanir le terrain). C’était très beau, mais ça n’a pas duré et l’année suivante le carré de pelouse était redevenu bof…. Détruit au niveau du passage vers la cabane, plein de mousses dans les zones d’ombre, bref, pas très jojo quoi !

La cabane dans le fond et la petite parcelle aplanie pour recevoir les rouleaux de pelouse
un après-midi, nouvelle pelouse toute jolie !

Mais ça passait… Mon petit jardin devenait quand même plus joli… et on y ajouté le carrelage de la terrasse (car le béton nu, ça n’était quand même pas super beau, surtout avec les plantes autour, ça se salissait beaucoup et pas facile à nettoyer). Je voulais un carrelage qui fasse esprit urbain, comme une petite cour pavée, pour rappeler l’esprit d’un petit jardin de ville. Nous avons trouvé notre bonheur à Leroy Merlin et je le trouve toujours aussi joli : ce sont des carreaux imitation pavés, assez faciles à nettoyer (on balaye et hop, c’est fini et une fois par an, au printemps, grand nettoyage en brossant carrelage et joints). Cela rend plutôt bien avec notre mobilier de jardin plutôt coloré et mes gros pots…

La terrasse et ses faux pavés 😉

Voilà donc, à peu près où nous en étions au printemps dernier, avec le confinement : bien évidemment, il nous a été super agréable d’avoir un petit bout de jardin, un petit extérieur, ne serait-ce que pour prendre l’air ou se retrouver un peu seul (même si rapidement, on a tendance à se rassembler dehors 🙂 Même si mes fistons estiment qu’il y a trop de plantes, ahahaha, mais pour rien au monde je ne m’en passerai !

Mais ce n’est pas fini : l’été dernier, on n’est pas partis en vacances (on devait partir en Pologne, mais avec la fermeture de certaines frontières, ça n’était pas le bon moment) alors on est resté à Lille-City pour y passer notre été. Et quand on reste chez soi, on fait quoi? On bricole…. Donc on a encore fait quelques trucs au jardin… Je vous montre ça dans un prochain article si ça vous plait? Ainsi que les plantes que j’ai choisies et mes « petits projets » pour cet été ….

7 commentaires pour “Dans mon petit jardin de ville #1”

  1. Jolie histoire que ton jardin, oui plus que oui pour la suite.
    Tu verrais le mien, nous au contraire, on a acheté la maison pour le jardin. Mais on n’est pas en ville. C’est un lieu de vie à part entière et tellement agréable et plus encore depuis qu’on est confinés/couvre-feuisés, etc.
    Rdv au prochain article. Bises du sud

  2. Hello ! je suis contente de te lire de nouveau et j’espère que tu vas bien ! Ton jardin est vraiment coquet (je me rappelle de ce que tu postais sur Instagram et des stories que tu y faisais à son sujet !) et c’est vrai que c’est agréable d’avoir un extérieur, même petit ! Donc oui, je veux bien savoir où tu en es côté « déco », j’adore ce genre d’articles, un peu « visite »

  3. Salut,
    Je te laisserai découvrir le nôtre à votre prochaine visite 😉
    J’ai beaucoup aimé ta narration. Merci.
    Bisous et bonne soirée.
    Laurence

  4. Je dis un grand oui pour la suite!
    Je me retrouve un peu dans ton histoire. Comme toi j’ai un petit jardin de ville avec mon appartement et de grands murs qui l’entoure donc la pelouse c’est notre problème!
    Quand on est arrivés on a passé beaucoup de temps à tamiser la terre. Je crois qu’une partie des gravats de la rénovation de l’immeuble ont du finir dedans on a retrouvé des morceaux de vaisselles, de carrelage, des croisillons, des papiers et morceaux de plastiques. Et aussi un dinosaure en plastique que j’ai donné à mon neveu en lui disant que je l’avais trouvé lors d’une fouille archéologique de mon jardin.
    Avec les années on l’améliore et c’est tellement agréable d’avoir un bout d’extérieur.

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