[Lecture] Philosopher et méditer avec les enfants, Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir est philosophe et j’avais déjà lu « La puissance de la joie » (je ne vous en ai pas parlé d’ailleurs !) quand je suis tombée sur ce livre « Philosopher et méditer avec les enfants ». Mes enfants sont du genre à poser environ un milliard de questions, de toutes sortes, des saugrenues aux questions très justes, empreintes ou non d’innocence et en feuilletant le livre rapidement lors de mes achats réguliers en librairie (mon budget livre est énorme !) je me suis dit que peut-être cela pourrait m’apporter une aide à mieux instaurer le dialogue, mieux leur répondre, mieux les mener vers la réflexion. Et puis j’ai aussi lu « parce que les enfants ont souvent du mal à se concentrer » et que je me suis dit que « tiens, ça pourrait aider » ! Ce qui a motivé mon achat…

4ème de couverture : Ce livre raconte l’aventure extraordinaire que j’ai vécue avec des centaines d’enfants à travers le monde francophone, de Paris à Montréal, en passant par Molenbeek, Abidjan, Pézenas, Genève, Mouans-Sartoux, la Corse et la Guadeloupe. Pourquoi, en effet, attendre la classe de terminale pour aborder le questionnement des thèmes existentiels : l’amour, le respect, le bonheur, le sens de la vie, les émotions, etc. ? Ces ateliers philosophiques montrent une étonnante capacité des enfants de 6 à 10 ans à penser. Au-delà des concepts, ils y apprennent les règles du débat d’idées et développent leur discernement et une réflexion personnelle. Parce que les enfants ont souvent du mal à se concentrer, je fais précéder les ateliers d’une courte méditation, ou pratique de l’attention, qui permet à chacun de retrouver sa réceptivité sensorielle et d’être présent dans l’instant. Cet ouvrage propose une méthode et des outils concrets pour tous ceux qui, parents, enseignants, amis, souhaitent accompagner les enfants dans cette pratique de l’attention et des ateliers philosophiques.

 

Mon avis : une entrée en matière légère mais néanmoins intéressante pour amener les enfants à réfléchir. J’ai bien aimé les « vingt grande notions en fiche » à la fin de l’ouvrage  qui aborde l’amour, l’argent, l’art, la beauté, la mort, la liberté, la vérité, en faisant se poser les « bonnes » questions et en donnant des pistes d’explications : car on sait bien qu’il est parfois difficile de trouver les bons mots, les mots justes pour expliquer certaines choses aux enfants.

Morceaux choisis :

Frédéric Lenoir « que vous évoque cette phrase de Jacques Prévert : « J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant »?

Yanis : Moi ça me fait penser à la cigale, puisqu’elle chante et nous on aime bien, et après elle s’en va.

Texane : ça veut dire que la sensation du bonheur, quand elle est partie elle fait du bruit.

Frédéric L. : C’est quoi ce bruit dont il parle?

Une voix : le silence?

Héloïse : Le bruit de ses pas?

Frédéric L : Le bruit, pour le poète, c’est une métaphore de quelque chose d’autre? Qu’est ce qui fait partir le bonheur?

Yanis : Le malheur?

Frédéric Lenoir : Voilà ! C’est lorsque le malheur est arrivé que j’ai reconnu le bonheur . Qu’est ce que ça veut dire?

Robin : quand le malheur arrive et qu’il repense au bonheur, il ne savait pas que c’était si bien avant.

La suite ci-dessous en lecture…

Il y a un CD livré avec le livre, je ne l’ai pas du tout exploré…