Ayant fait une « orgie » de livres sur la Seconde Guerre Mondiale, Amazon continue de m’envoyer des suggestions de lecture pour ma Kindle (je suis « attachée » à Amazon avec cette Kindle, mais ça va, ça reste dématérialisé !).
Et dernièrement, il m’a proposé « Les jonquilles fleurissent en décembre »… Je vais jeter un oeil et je me rends compte que c’est le second tome d’une saga familiale écrite par Annie Fayet, auteur que je ne connaissais pas du tout. Le premier tome s’appelle « Une vie ne suffit pas ». Je lis rapidement le synopsis et je me dis que je tente, depuis ma lecture du Siècle de Ken Follett, j’aime beaucoup les sagas familiales qui traversent les années.

Voici le synopsis des deux romans
Une vie ne suffit pas : Comment survivre dans la France profonde et traditionaliste de la fin du XIXème siècle, quand on porte en son sein un enfant illégitime ? Marie va devoir l’apprendre à ses dépens. Abandonnée par Guillaume et confrontée à la vindicte villageoise, elle ne trouve de salut que dans la fuite. C’est alors que commence son combat vers la liberté. La sienne et celle de l’enfant qu’elle s’apprête à mettre au monde. Au fils des épreuves souvent douloureuses qui jalonnent sa route, Marie avance pas à pas, tire les leçons de ses erreurs, évolue, se transforme pour devenir une femme forte, courageuse, déterminée. Malgré la volonté farouche dont elle fait preuve, le chemin qui mène à la sérénité est long et difficile… Elle y est presque parvenue quand éclate la Grande Guerre. Dans cette folie meurtrière, une synchronicité troublante fait ressurgir son passé de manière inattendue… Une vie suffit-elle pour accomplir tout ce que nous souhaitons réaliser ? Certains y parviennent. Pour d’autres, le destin en décide autrement… « Des collines mordorées du Lot à l’enfer sanglant de Verdun, cette fresque romanesque est une ode à l’amour de deux êtres pris dans la tourmente de la passion, des doutes et des évènements historiques… Un portrait de femme émouvant…Une fabuleuse leçon de vie. »
Les jonquilles fleurissent en décembre : Paris, septembre 1941, Claire, étudiante idéaliste et entière, s’engage dans la Résistance avec l’insolence frondeuse de sa jeunesse, sans présager un instant des sombres conséquences qui en découleront et des douloureux sacrifices auxquels son âme devra consentir au nom de la lutte contre l’Allemagne nazie.
Dans la famille Saint-leu, dont la jeune fille est la cadette, on n’accepte ni la défaite ni la collaboration éhontée du gouvernement de Vichy. Vincent, son frère aîné, s’embarque pour Londres. Du fin fond de la campagne lotoise, ses parents, quant à eux, tentent d’arracher le plus grand nombre d’enfants juifs aux griffes barbares de la déportation et à la traque acharnée de la police vichyste. Dans une France occupée, livrée à l’oppression et à la tyrannie de la botte hitlérienne, des destins se croisent et se révèlent, sombres ou flamboyants, selon le choix que chacun fait. Une chronique de la vie de Français ordinaires, placés dans des circonstances extraordinaires et ballottés par la sourde réalité de l’Histoire. Un quotidien où se mêlent espoirs de lendemains meilleurs, craintes d’une dénonciation anonyme, opérations clandestines et règlements de comptes sanglants.
Mon avis
Je ne suis habituellement pas attirée par les histoires qui se déroulent au XIXème siècle (où commence « Une vie ne suffit pas) mais là, je me suis laissée prendre dans le récit de vie de Marie. On imagine aisément les différents pendants de l’histoire, imbriqués dans la grande Histoire, jusqu’à la Première Guerre Mondiale, cat tout est vraiment bien documenté, je trouve! On vibre aux émois et émotions que traversent Marie et sa famille, et on espère un dénouement heureux … et… je ne vous dirai rien même sous la torture… chut…. Je vous conseille juste de le lire…. surtout qu’il y a une suite à cette saga familiale.
Cette fois-ci, avec « Les jonquilles fleurissent en décembre », on arrive à la Seconde Guerre Mondiale. Les protagonistes ont un lien direct avec Marie… On découvre le destin d’une famille dont une partie vit à Paris, l’autre toujours dans la campagne du Lot. Avec ce que chacun fait pendant la Guerre, résister, subir, collaborer, etc…
Globalement, sur les deux romans, j’ai vraiment eu l’impression d’être dans un « chainon manquant » du Siècle de Ken Follett : parce que Ken Follett n’avait pas du tout abordé la question de la France, dans ses romans (« normal », il est anglo-saxon) et donc aucune famille française. Ici, c’est le cas et j’ai vraiment eu la sensation que cette saga, très bien écrite et parfaitement documentée, faisait le complément. Et j’ai « logiquement » beaucoup aimé… On pourrait même imaginer une suite, comme dans le tome 3 du Siècle de Ken Follett ! Cela s’y prêterait parfaitement bien ! En tout cas, je vous recommande chaudement cette lecture, cette saga familiale française… parfaitement bien écrite, riche, documenté et pleine d’émotions…
Si tu aimes les histoires familiales, tu devrais aimer « la saga des Cazalet ». Je pense que tu en as entendu parler. Je pensais qu’il y avait 3 tomes mais j’ ai lu qu’ il y en aura 5. J’ entame le 2 eme, le confinement a du bon.