Passer de l’hiver à l’été

Le printemps est une saison que j’adore : la Nature revient à elle après l’hibernation, nous, on ressort au jardin, les plantes revivent et se parent de jolies couleurs, le soleil est présent, mais doux, la chaleur n’est pas écrasante, largement supportable (bon, surtout là, au moment où je vous écris, il ne fait « que » 13/15°C, pas fou-fou, je vous l’accorde (hier, à la météo, ils ont annoncé des T° record autour de 33°C pour la côte Atlantique !).

Lorsque nous sommes entrés en hibernation pardon en confinement, c’était la fin de l’hiver, la toute fin de l’hiver. Officiellement, le début du confinement, c’était le 17 mars (perso, nous, nous nous sommes confinés dès le vendredi soir, après l’école 🙂 Puis le printemps est arrivé : avec un joli pied de nez de la planète qui nous a gratifié de journées magnifiques, baignées de lumière, de soleil et même de chaleur ! Comme si elle nous envoyait un signe ! C’est d’ailleurs ce que certains, qui se sentaient punis, ont cru interpréter. Rendez vous compte : on nous confine et le soleil OSE briller ! Pire, il fait beau, il fait chaud et il nous est interdit de sortir, de profiter de ses précieux rayons… Il n’y a pas pire, hein? [avant que vous ne montriez les dents, ce propos était ironique dans ma bouche – mais pas pour tous, j’en ai vu râler pour moins que ça !]

Bientôt, le 11 mai que certains voient comme le jour béni, tant attendu, qui va tout régler. Hélas, loin de moi l’idée de vous doucher, mais pour la « normalité », va falloir attendre.

Jusqu’à quand? Prochaine étape, l’été? Le 21 juin? Pas de fête de la musique, non, non, ça ne serait pas sérieux. Ou alors au balcon, comme on su le faire jusqu’à présent certains voisinages heureux (ou comme en Italie) …

Mais l’été va arriver… Peu à peu et on sera passé de l’hiver à l’été, une saison – la plus belle peut-être pour la Nature, sans doute, puisqu’elle signe son réveil – nous sera passé sous le nez. Mais ce gâchis n’en est pas un, pas pour tout le monde : les oiseaux n’ont jamais autant chanté, les animaux sauvages ont – pour certains – réinvesti des lieux qui leur étaient jusqu’alors interdits, et tous ont dû se demander (attention vision anthropomorphique complètement inadaptée) ce qu’il se passait, pour l’Homme devenait soudain presque calme.

Reste à espérer que cette parenthèse (que je n’oserai qualifier d’enchantée, à part pour Dame Nature) ne perdure un peu, que l’on se rende compte que les choses vont trop vite, trop fort et nous amène à retrouver un peu de « lenteur », dans nos vies… Pour ne pas que les saisons passent trop vite…