On a beaucoup parlé de solaires et personne ne m’a posé la question du bio. Moi je me la suis posée et j’ai aussi posé la question à Cyrille Telinge (de Novexpert), qui m’a expliqué qu’un solaire bio, c’était compliqué.

Il faut savoir que pour être bio, un produit solaire ne doit pas contenir de filtre chimique. Or, si vous regardez, la plupart en possèdent, même lorsque les compos ne sont pas trop moches. Il faut donc des écrans minéraux. Or, parmi les écrans minéraux, ils sont de plus en plus nombreux à être issus des nanotechnologies (c’est-à-dire de très très petites tailles pour éviter cet effet geisha qui déplait tant). Or, même chose, les nano dans les solaires bio, c’est pas beau ! C’est donc un vrai challenge pour y parvenir.

J’ai posé la question chez Weleda lors de mon voyage à Stuttgart : car à une époque, Weleda proposait des produits solaires, ce n’est plus le cas. Parce qu’ils préfèrent ne pas faire plutôt que de ne pas faire « clean ». Même son de cloche chez Novexpert qui m’a dit que c’était un vrai défi pour la marque de produire un produit solaire qui soit à la fois efficace, clean et plaisant à utiliser. J’en ai trouvé chez Melvita, mais je n’ai jamais testé leurs produits solaires pas plus que j’en ai entendu parler. Même chose chez Lavera (je vous parlerai de leurs après-solaires) qui a quelques produits solaires… ou Acorelle, So Bio Ethic, Lovea, Bio By Nuxe, (il en existe peut-être d’autres, j’ai pris les plus courantes).

Toutes ces marques proposent quelques produits mais je trouve qu’en la matière, il n’y a guère que les laboratoires Biarritz qui proposent une gamme assez riches de produits solaires bio sans nano avec des indices 30 et 50 (à retrouver ici plus précisément) : je les ai testés pour les enfants, c’est vrai que l’effet geisha est tout de même présent, mais ils ont le mérite de protéger, en étant bio et sans nano ! Et leur gamme est assez large, je trouve.

La marque a même une huile de monoï bio et c’est la première fois que je voyais ça. Sa composition est la suivante : Cocos Nucifera Oil (bio), Parfum, Gardenia Tahitensis Flower, Hydrogenated Coconut Oil, Tocopherol, Linalool, Benzyl Benzoate, Benzyl Salicylate, Farnesol, Isoeugenol, ce qui donne une composition avec 100% d’ingrédients d’origine naturelle et 97.5% du total issus de l’agriculture biologique.
Vous pouvez aller jeter un oeil sur le site Bleuvert qui les commercialise, car il y a des huiles qui rappellent l’odeur classique du monoï mais il en existe aussi qui sont parfumées à la noix de coco, à la vanille, à l’amande ou la mangue…
Cela vous parle les produits solaires bio ou vous trouvez ça encore trop anecdotique (pas assez de choix, produits peu plaisants à l’utilisation, etc…) ?
j’ai deja utilisé leur produit solaire, et sous les tropiques, l’indice on bronze difficilement avec, mais on est super bien protégé !!! En ce moment j’ai Evoa, meme principe ethique, 100% naturel et protection des fonds marins, mais meme souci de geisha, faut vraiment prendre le temps lors de l’application
et au moins, lorsqu’on voit bien le filtre solaire, eh bien, on sait si on en a bien mis partout !
Chère Vesper,
Tu as choisis de t’entourer de Cyrille Telinge pour cette série d’articles sur les solaires.
😉