La vaccination contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19

Aujourd’hui, j’aimerai aborder avec vous le délicat sujet sur la Covid-19. Oui, c’est un sujet « touchy », mais j’ose. Pour moi, on peut parler de tout, dans la mesure où on le fait à l’écoute des autres. Et c’est ce que j’essaye toujours de faire ici ou ailleurs… je n’ai que très rarement des positions très tranchées – et si elles peuvent parfois l’être – elles sont généralement étayées !

Le vaccin, vaste sujet… Au pays de Pasteur, les Français sont sceptiques. Il parait néanmoins que ça commence à changer (on attend de voir !). Les raisons en sont multiples et je me rends compte que bien souvent, il s’agit de méconnaissances du sujet. Il est d’ailleurs dommage que l’on enseigne pas (ou plus) le principe de la vaccination, thérapie préventive qui a sauvé des millions de vies, voire des milliards depuis qu’elle existe. On pense souvent à Pasteur quand on évoque les début de la vaccination, mais c’est en réalité Edward Jenner, sujet britannique qui fut le premier à découvrir le principe du vaccin avec une maladie qui s’appelle la vaccine, proche de la variole, maladie contre laquelle il souhaitait immuniser. Ce fut un succès mais déjà à l’époque, les polémiques contre la vaccination existaient et elles n’ont jamais véritablement cessé !

Pas naturelle, dangereuse, pleine d’effets secondaires, quand elle ne provoque pas carrément d’autres maladies, la défiance contre la vaccination est grande. J’ai récemment écrit un article à ce sujet pour un des magazines avec lequel je travaille régulièrement (c’est de la presse professionnelle, vous ne la trouverez pas en kiosque).

L’hésitation vaccinale

Je suis de formation scientifique, passionnée par la biologie, la génétique et la médecine (autant vous dire que pour moi, vivre en « direct » une pandémie comme on le vit actuellement est une chose incroyable), je ne suis ni pro- ni anti-vaccin. Juste que je me rappelle que les vaccins ont sauvé un nombre incroyable de vies : je fais de la généalogie et en parcourant les registres, je me rends compte à quel point certaines épidémies ont dévasté des familles à une époque, choléra et surtout variole. Et si aujourd’hui on ne parle plus de certaines maladies (variole) c’est parce qu’elles ont été éradiquées grâce à la vaccination. Quand j’ai été soignée pour ma brûlure cet été, on m’a d’ailleurs refait le vaccin contre le tétanos après un quick-test qui montrait que je n’étais plus protégée. Je surveille aussi les rappels pour les vaccins des enfants – ils sont grands maintenant – mais j’avoue que pour ça, je faisais surtout confiance au médecin qui les suivait pour ne pas rater les rappels ! L’an dernier, je me suis fait vacciner contre la grippe : bon, pas d’bol, j’ai eu la grippe (eh oui, début février). A posteriori, j’ai même cru que j’avais eu la Covid-19 car mon mari avait contracté le virus après un séjour dans l’Est et que j’étais vaccinée (mais a priori, pas d’anticorps anti-Sars-Cov2). BREF.

Aujourd’hui, je mesure à quel point on a vécu des mois incroyables dans la recherche scientifique : c’est époustouflant ! Mais je comprends que ça puisse aussi faire peut-être peur. Mais je gage qu’en grande partie, c’est de l’incompréhension. Je le vois avec les quelques personnes avec lesquelles j’en ai discuté. A titre personnel, la maladie, telle que certains la contractent, avec de potentielles séquelles à long terme, m’inquiète bien plus !

Si aujourd’hui je pouvais me faire vacciner, je le ferais tout de suite : je ne me poserais pas de question, enfin si, je me les suis posées et tout va dans le sens du « je me vaccine ». J’ai même pris la décision de faire vacciner ma mère, qui vit désormais en Ehpad et qui a bien plus de bénéfices à tirer de ce vaccin que de risques. L’isolement est pire que tout ! Cette épidémie a tué assez de personnes et risque de continuer à faire beaucoup de mal : restaurateurs, commerçants, étudiants, jeunes, tout le monde est concerné, sans parler de tous les malades qui ont vu leur vie mise en suspens car tous les hôpitaux sont focalisés sur la Covid-19 (le cancer, lui, ne s’est pas arrêté, les demandes de greffes non plus !).

Quand j’entends les théories qui sont relayées par les réseaux sociaux (que je ne vois que par le biais de réponses sous certains articles de grands médias (je me protège sinon de touts ces groupes complotistes qui pullulent), je ne sais plus quoi penser. En fait, je ne comprends pas le réel intérêt de tout ça.

Quel est l’intérêt de faire de la désinformation sinon que de faire parler de soi, de faire peur, d’être sans arrêt dans la défiance comme si affirmer le contraire de ceux qui nous gouvernent servirait à montrer qu’on n’est pas d’accord avec eux sur l’ensemble de leur politique ? Dans quel intérêt, je le répète. Et pourquoi? Souvent c’est une mauvaise connaissance du sujet. Certes, il y a des choses qu’on ne sait pas (sur le virus, sur la pandémie), mais est-ce que l’on prendrait vraiment le risque de vacciner en masse des populations si le risque était élevé? Ah oui, la 5G, j’avais oublié ! On nous manipule. Ou les nano-puces ou que sais-je encore? Pour un virus qui n’existe pas en plus… […] Contradiction quand tu nous tiens ! Soupirs.

La technologie utilisée par les deux vaccins aujourd’hui autorisés (en date du 14 janvier) sont des technologies nouvelles pour un vaccin, ces fameux vaccins à ARN messager – c’est vrai, mais c’est une technologie sur laquelle la science travaille depuis 25 ans (j’ai retrouvé des publications qui date de 1994/95 sur le sujet). Pourquoi alors ça sort seulement maintenant? Parce que pour développer un vaccin, il faut du temps mais surtout il faut un contexte épidémiologique fort : quand on sort un vaccin pour combattre une maladie en contexte pandémique, c’est bien plus simple et rapide de le tester « en temps réel », parce qu’on peut l’observer en direct. Pas pareil que si on travaille sur une maladie comme la méningite – très grave – mais qui essaime beaucoup moins. Et puis les scientifiques ont forcément mis le paquet là dessus (ouin, ouin, les laboratoires pharmaceutiques, c’est le mal : attendez, vous n’avez jamais jamais utilisé un seul médicament de votre vie?!). Avec cette technologie de l’ARNm, c’est aussi plus simple et donc plus rapide à produire, ce qui explique que les laboratoires puissent livrer autant de doses (un demi million par semaine pour la France pour le seul laboratoire Pfizer BioNTech !) : c’est colossal (das ist eine kolossal konspiration, – cherchez pas, j’avais le mot colossal et cette citation en tête 🙂 comprenne qui pourra la référence) et en même temps, il faut un sacré rythme pour espérer vacciner un plus grand nombre de personnes!

Certains disent que le vaccin n’a pas été testé sur beaucoup de monde : on ne met pas un produit de santé comme ça, sans le tester, sur le marché. Il y a une réglementation qui n’a pas été contournée. Elle a juste été plus rapide, justement du fait de l’urgence de la situation. Et donc le vaccin a été testé, of course ! Et puis maintenant, on peut aussi voir que beaucoup de monde est vacciné et personne n’a (encore) de troisième oeil. Limite un bon vaccin ça remettrait peut-être certaines idées mal placées là où elles devraient être !

Oui, mais, me direz-vous, les effets à long terme, on n’en sait rien… Oui, c’est vrai. Mais si vous pensez que l’ARN contenu dans le vaccin présente un danger, réjouissez-vous, vous ne risquez rien. Il est très fragile (d’où sa conservation à très basse T° pour le Pfizer BioNTech) et une fois dans la cellule, il va être traduit (transformé, si vous voulez) en protéine de virus (la fameuse protéine Spike) grâce à notre machinerie cellulaire puis disparaître. C’est comme une recette qu’on injecte : les ingrédients sont déjà dans la cellule, y’a plus qu’à. Cet ARN ne peut pas aller modifier notre ADN à nous, simplement car les deux ne sont pas au même endroit dans la cellule. Notre ADN est dans le noyau des cellules, bien protégé et l’ARN n’a pas la capacité à entrer dans le noyau, d’autant qu’il est, je le rappelle, instable. Quant à d’autres effets du vaccin, je ne vois pas de où ils pourraient venir. Les rares cas d’allergies relatés dans le monde sont survenus chez des personnes déjà allergiques, qui auraient réagi tout autant à un autre vaccin, voire en mangeant des fraises, un kiwi ou des crèpes. Etant généticienne de formation, j’ai vraiment pleinement/entièrement confiance en la science et en cette merveilleuse opportunité qu’on nous présente avec cette avancée des vaccins à ARN.

Meilleure vulgarisation qui soit : le dessin animé « Il était une fois la vie » -> une merveille !

Enfin, ne pensez pas que « chacun fait ce qu’il veut ». Parce que si ce vaccin nous protège, nous qui décidons de le faire, il fait aussi monter l’immunité collective et permet à la pression épidémique de retomber. Si on n’arrive pas à vacciner largement, on ne viendra pas à bout du virus, parce qu’il est sacrément chiant et malin le bougre. Il s’adapte, avec ses variants. Reste que les vaccins sont encore efficaces (a priori), malgré les mutations que le Sars-Cov2 met en jeu pour continuer à essaimer. Mais il faut y aller. La vaccination est un acte altruiste : on le fait pour soi, on le fait pour les autres. Une fois qu’on aura vacciner, il faudra encore continuer les gestes barrières un peu pour accompagner la fin de la pandémie en espérant qu’à un moment on puisse enfin de se délester de nos masques, reprendre les câlins avec ceux qui nous sont chers et revivre un peu normalement (jusqu’à l’arrivée d’un autre virus –> oh, j’rigole, hein !). Ne serait-ce t-il pas ce qu’on veut toutes et tous? Retrouver une vraie vie sociale, la famille, les amis, les vacances, la vie quoi !

Perso, j’ai vraiment envie de prendre ma mère dans mes bras, et je me l’interdis à chaque fois que je vais la voir. Elle est fragile, je me sens en pleine forme mais ayant des enfants qui fréquentent l’école et surtout la cantine sans véritable distanciation, je me considère comme toujours potentiellement porteuse, sait-on jamais (ce que beaucoup de gens ont du mal à comprendre, on peut être asymptomatique mais contaminer – on peut aussi être porteur et ne pas encore avoir eu de symptômes mais transmettre le virus). J’ai envie de retourner faire un resto en famille ou avec les copines, aller au ciné, et j’ai même pris la résolution d’essayer de sortir plus (théâtre, ciné, concert) quand tout ça ira mieux, car les enfants sont grands, j’ai envie d’en profiter ! Alors si je me vaccine et si j’ai pris la décision de la faire vacciner, c’est pour ça. Et puis aussi pour que mes enfants continuent de voir leur papy et leurs mamies. Qu’ils soient sereins dans leurs interactions avec les autres…

Est-ce que vous avez des réticences face à cette vaccination? Lesquelles? J’aimerai vraiment réussir à en parler ici en commentaires, j’aimerai vraiment apporter ma pierre à l’édifice ! Je reste persuadée que la grande défiance vient en grande partie d’une méconnaissance des choses, même chez certains soignants. Echangeons et faisons évoluer les choses ! Je me vaccinerai dès que possible (et accessoirement, j’ai parié un bon resto avec mon frère qu’on ne serait pas vaccinés cette année, je crois que j’ai perdu !). En tout cas, pour moi, le vaccin, ça sera dès que possible, mais ce n’est pas demain la veille, l’attente va être longue, je ne suis pas prioritaire !

22 commentaires pour “La vaccination contre la Covid-19”

  1. Je lisais encore aujourd’hui des mères de familles outrées qu’on puisse faire tester les enfants dans les écoles parce que je cite « si mes enfants ont des symptomes, je le verrai et alors je l’emmènerai moi même se faire tester »…. Ben euh oui mais si ton gosse a pas de symptômes tu ne sauras pas qu’il est malade et il en contaminera d’autres, ou ses parents, ou ses grands-parents…..
    Cette pandémie révèlent aussi certaines limitations….
    Et va falloir qu’on m’explique comment une nano puce (mais assez grosse pour embarquer toute son « electronique ») peut passer dans le minuscule trou d’une aiguille de seringue !
    Oui tout ça fait peur, tout ça va vite, mais les complotistes de tous poils qui veulent juste se faire mousser, ça devient usant et ça ne sert personne. Mais des articles explicatifs comme le tien éclairent beaucoup (encore faut-il se donner la peine d’ouvrir son esprit !)

    1. le coup des nano-puces, j’ai pas compris non plus (quoi que « nano », c’est hyper hyper petit, mais ça voudrait dire qu’on arrive à faire des trucs hyper hyper performants (qui nous fichent, en gros) dans un truc aussi pettit… je n’y crois évidemment pas ! quant aux allégations du type « je le saurai si j’étais malade » ou si mon enfant l’était pas, bah en fait non et c’est ça qui est pernicieux avec ce foutu virus

  2. Merci pour ton article éclairant : je m’en servirai pour essayer de convaincre avec des explications claires ! Et merci aussi pour les petits clins d’oeil rigolos qui dé-dramatisent ton propos !

  3. Bonjour,
    Merci pour cet article clair. J’avoue que j’étais très réticente par rapport à ce vaccin mais vos arguments sont venus à bout de deux points d’inquiétude que j’avais: la grande rapidité d’élaboration et le manque apparent de tests de fiabilité et d’innocuité!

    1. Je suis contente d’avoir au moins réussi à « débunker » des a priori que beaucoup ont ! la seule question en suspens, si on peut dire, ce sont les effets à très long terme, mais je ne suis pas réellement inquiète, compte tenu de l’instabilité des ARN…

  4. Très bon article, très clair mais je ne sais pas si tu réussirais à convaincre les vaccino-sceptiques ! Ils sont tellement dingues parfois ! Ils n’écoutent même pas !

  5. Je me posais pas mal de questions et donc je me suis renseignée un maximum, comme tu le dis, pour m’informer. Et certains points de ton article répondent à d’autres interrogations… j’avoue que mes notions de biologie remontent à très loin, mais ça fait du bien de lire un article rassurant ! Bon sang, pourquoi on en est arrivé là !? Est-ce que tu pourrais expliquer aussi les autres vaccins? On ne parle que des vaccins à ARN, et les autres, ils fonctionnent comment?

  6. Je suis comme toi, admirative du travail accompli par la recherche ! C’est phénoménal ! Maintenant, il faut réussir à rendre ça intelligible à ceux qui ne comprennent pas ou qui colportent des idées débiles là dessus : il y a du boulot ! Je ferai lire ton article aux antivaxx

  7. Coucou,
    Moi ça me gêne, on savait que le virus était bien actif encore en début d’été et on culpabilisait les gens en disant que s’il y allait avoir une seconde vague, c’était parce qu’ils ne portaient pas leurs masques. Là c’est parce que vous êtes réticents au vaccin qu’on va encore être privé de liberté à cause de ce manque d’immunité collective.
    C’est un discours ambiant qui me gêne beaucoup. Ce n’est pas ton article, mais tous ceux que je peux lire qui véhiculent cette idée.
    Après je ne suis pas contre les vaccins, plutôt même pro vaccins perso. Je ne suis pas complotiste, je trouve que c’est devenu l’argument à la mode, émettre une idée qui ne suit pas les rails, c’est tout de suite être complotiste. Mais donc non moi, je laisse les autres se faire vacciner, et je ferai vacciner mes enfants, si et seulement si Messieurs Macron Castex et tout le gouvernement se sont fait vacciner. Au moins le premier ministre japonais a annoncé qu’il sera dans les premiers quand la campagne commencera chez eux. Dans ce cas, l’adhésion de la population est plus facile à obtenir.
    Sinon :
    ma mère a eu le covid dès mars, elle est toujours malade, très malade, et elle n’a pas d’anticorps, ses tests sanguins étaient totalement négatifs, alors qu’elle l’a eu et qu’elle en subit encore les conséquences. Donc tu l’as peut-être bien eu.
    Ma réponse pèle mêle, merci pour tes articles et pour la discussion.

    1. Je pense que concernant cette crise, on (le gouvernement, mais pas seulement, les scientifiques aussi) naviguent beaucoup à vue, on découvre en même temps et il est compliqué de faire des plans sur l’avenir… je suis pour qu’un plus grand nombre se vaccine car ça participera de l’immunité collective et individuellement, ça aide aussi à se sentir plus « safe »: je n’y vois pas forcément une culpabilisation… je sais que tu n’es pas complotiste, ça se sent dans ton discours, mais pour ce qui est de faire vacciner les gouvernants avant le reste, la question de la priorité se pose : s’ils le font pour l’exemple, on va les pointer du doigt (en disant qu’ils ont des passe-droit) et s’ils ne le font pas, on leur reproche ! Je pense aussi qu’ils auraient pu se faire vacciner pour l’exemple, mais je pense que ça ne changerait pas grand chose : on verra comment ça va évoluer ! Concernant le test sérologique négatif alors qu’on a eu la covid, apparemment ,oui c’est possible… bon, dans mon cas, c’était il y a quasiment un an, alors grippe ou Covid, maintenant… c’est loin ! D’autant que des variants arrivent, alors ça re-distribue (encore) les cartes !

  8. Merci pour cet article très clair qui peut aider à lever les doutes de certaines de tes lectrices.
    Ma mère vient d’être vaccinée ce matin à Nice, où la vaccination a été avancée par la municipalité pour les personnes âgées de plus de 75 ans. Je l’ai accompagnée (elle a 94 ans) et l’organisation était vraiment au point, tant pour l’aspect administratif que pour la vaccination elle-même et la surveillance post-vaccinale.
    Nous sommes toutes deux très contentes qu’elle ait pu le faire rapidement, car cela lui permettra d’ici peu (seconde dose dans trois semaines/un mois) de voir mes enfants sans arrière-pensée, même si nous continuerons bien évidemment à être prudents.
    Comme le disait Majhea_ plus haut, on peut avoir eu le covid mais ne pas avoir d’anticorps repérables : c’est mon cas et celui de mon mari. Nous avons été testés quatre mois après et ils peuvent disparaître en trois mois. Qui plus est, ma généraliste m’avait alors expliqué que les labos n’utilisaient pas tous les mêmes réactifs et que les résultats sur un même prélèvement pouvaient énormément varier en fonction de ce critère. Il est donc bien possible que tu aies eu le covid (je ne parviens pas à dire « la») …
    Pour ma part, je me ferai vacciner dès que je pourrai (vraiment pas envie de l’avoir à nouveau !) et j’espère qu’il y aura une possibilité de vaccination assez rapide pour les enseignants : si je reprends en présentiel le 25 comme c’est prévu à l’université, même avec des demi-groupes, je vais côtoyer directement 80 étudiants qui certes, seront assis à distance, mais seront nombreux à venir me voir à la fin du cours pour me poser des questions sans aucune distanciation cette fois. Et mon mari, qui enseigne en primaire, serait aussi heureux de se faire vacciner puisque son covid lui a laissé un souvenir qui le condamne à un suivi cardiaque à vie, malgré notre nourriture saine, le sport et l’absence totale de facteurs de risque…

    1. Oui, je vois que les conséquences pour celles et ceux qui ont eu la Covid19 sont aussi importantes et encore méconnues et qu’il faut nous en prémunir le plus possible !

  9. Excellent article !
    Je pense que beaucoup de gens sont anti-vaccins parce qu’ils n’ont plus personne pour leur raconter combien la maladie était difficile ou dangereuse… En Europe occidentale les derniers morts de la tuberculose ou de la diphtérie ça remonte à loin.
    Je lis beaucoup de romans du 19ème siècle ; je suis toujours frappée du nombre de jeunes mères mourant en couches, d’enfants en bas âge décédés… La voiture et le vaccin ont sauvé tant de vies !

    1. Oui, l’histoire de la médecine et celle de la science nous montrent à quel point nous avons fait d’énormes progrès et que ça n’est globalement que du positif !

  10. Excellent article ! A faire lire à tes les sceptiques..
    Je désire me faire vacciner dès que possible.. Ayant plus de 50 ans, je devrais l’être durant ce 1er semestre..
    Comme toi., j’aspire à retrouver une vie normale.. Prendre les miens dans les bras, sortir au resto, voyager et vivre sans épée de Damocles sur la tête..
    Isabelle

    1. Espérons que la vaccination s’accélère et qu’un grand nombre s’y mette ! Pour l’instant, c’est quelque peu laborieux je trouve, mais espérons qu’une montée en puissance change la donne !

  11. Merci pour cet article clair sur un sujet sensible que de grandes figures de la médecine n’hésitent pas à aborder pour faire parler d’eux en allant à l’encontre de la majorité des avis scientifiques. Je m’interroge toujours sur ce qui motive, par exemple, le professeur Perronne, quand il sème le doute sur le vaccin de type ARN messager. Est-ce la notoriété ? Il a d’ailleurs été sanctionné… tiens, tiens… Bref, das ist eine kolossal konspiration !

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