Une lecture qui me rappelle la chaise longue des vacances et qui m’a pas mal chamboulée aussi…
Synopsis/4ème de couverture : Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

Mon avis : Je me souviens de ce jour un peu nuageux, au bord de la piscine, où j’avais les yeux qui s’embrumaient peu à peu en découvrant l’histoire des personnages de la maison de retraite des Tamaris. Bouleversée car les mots me parlaient, personnellement. L’histoire de ces papys/mamies, de leurs vie, de leur devenir m’a personnellement atteinte. Au moment où je lisais les mots de Virginie Grimaldi, je pensais à mes parents, à mon père qui venait tout juste d’être hospitalisé, mes vacances se terminaient, je savais que je pourrais aller le voir… Je stressais à l’idée de ce qu’il pouvait ressentir, seul dans sa chambre d’hôpital. Je me suis mise à la place de ces papys et mamies, eux-aussi parfois oubliés…. Je trouve (c’est une parenthèse) que l’on se préoccupe assez peu et très mal de nos aînés de nos jours (les maisons de retraite, quelle catastrophe, en certains endroits !) ! Comme le dit très très justement Virginie Grimaldi dans ce roman, on a oublié qu’un jour ils ont été jeunes, cela amène à réfléchir. Portons un nouveau regard sur la vieillesse. On ne voit pas une vieille dame atteinte d’Alzheimer comme il se doit. On ne voit pas ce papy avec son déambulateur comme il se doit. On ne voit pas à quel point il est difficile de vieillir. Et quand on s’en rend compte, il est trop tard, trop tard pour nous, trop tard pour eux. Mais je m’égare. Juste que ce livre m’a ouvert les yeux et fait verser des larmes, tellement c’est juste ! Rassurez-vous, on ne tombe pas dans le pathos et la plume vive et plein d’humour de Virginie fait le reste ! On en redemande ! Je vous le recommande à 2000% ! Mon préféré de Virginie Grimaldi, sans aucun doute !
J’ai lu les 3 et celui-ci est également mon préféré sans hésitation !
Bises
On attend le prochain avec impatience !
Merci pour cet article. Je le lirai avec plaisir.
Bise
je suis sûre qu’il te plairait !
je l’ai terminé ce week end , émouvant et drole à la fois .
une maison de retraite comme les tamaris existe ? ce serait bien !
Je me suis intéressée (par le boulot, puis à titre personnel) aux personnes âgées, et j’ai découvert que oui, il existait des établissements où la bienveillance est de mise. Ce qui est révoltant c’est d’entendre (encore cette semaine, à un reportage TV) des personnes âgées qui sont en maison de retraite, qui payent 2500 euros par mois, voire plus (!!!), pour une personne seule, je souligne, et ne recevoir que quelques minutes de « soins » dans la journée, pas de toilette complète, de brossage des dents, etc…. c’est révoltant ! Dieu merci mes parents n’ont pas été concernés par ç, j’espère qu’ils ne le seront pas et pourront garder, comme ce fut le cas pour mon père, leur autonomie longtemps, mais de voir ça, ça me révolte… mais c’est aussi un sujet plus large, auquel j’ai envie de réfléchir, notamment aussi dans le cadre de mon travail….
Ce livre est sur ma liste mais j’ai une liste tellement longue…..
Concernant le sujet je lis que « tu avais les yeux qui s’embrumaient peu à peu au fil des pages » ah étant donné ma sensibilité extrême je risque d’avoir besoin de mon paquet de kleenex.
J’ai par le passé travaillé en rapport avec ce milieu et effectivement il y a pas mal à dire malheureusement.
Pour la petite anecdote, j’étais sur ma chaise longue, je bouquinais, tranquillou, avec juste la crème solaire, le parasol et les éclaboussures aléatoires des enfants et aucun mouchoir sous la main !!! Non mais !!! J’ai dû aller aux toilettes pour trouver de quoi étancher mes larmes etc….
sinon, je suis admirative des gens qui travaillent dans ce milieu même si je trouve qu’on ne leur donne – hélas – pas les moyens de faire bien les choses. Quand mon père est décédé, je suis tombée sur un gériatre très humain, mais aussi sur des infirmières très con-con, bref…
Un truc qui n’a rien à voir, mais je voulais m’assurer que tu recevais bien mes réponses à tes mails, car je sais que parfois ma messagerie « bugge » lors de l’envoi vers hotmail !
A bientôt