Lecture : En proie au temps, Sandrine Montfort

En lecture, j’oscille généralement entre le thriller, le policier ou le gnan-gnan de la chick litt. Avec entre deux, de l’historique, parce que j’aime bien aussi savoir ce qu’il se passait dans les couloirs de Versailles ou à la cour du roi d’Angleterre. Mais je reviens souvent à mes premières amours. J’ai longtemps dévoré les romans de Robin Cook, médecin de son état et auteur de polar se déroulant le milieu médical. Et puis à force, j’en ai eu un peu marre, finalement, c’était toujours la même trame.

Et voilà que j’ai pu découvrir « En proie au temps« , le premier roman – et thriller – de Sandrine Montfort, ingénieur de son état.

J’avoue qu’au départ, j’ai trouvé le style descriptif des personnages un peu chargé, les premières pages… trop d’adjectifs… faut dire que je scrute beaucoup le style d’écriture des auteurs que je lis, d’autant quand c’est un nouvel auteur (quelle drôle d’idée !) et puis j’ai été prise dans le suspense de ce livre rondement bien mené.

Synopsis : Alisson Ackensil, jeune pédiatre cancérologue s’introduit illégalement dans un laboratoire nucléaire pour y dérober de l’astate-211 et tenter l’injection de la dernière chance auprès d’un de ses patients. Mais du jour au lendemain sa vie bascule dans l’horreur. Ses nuits sont peuplées de cauchemars des plus terrifiants et autour d’elle des meurtres aux mises en scène inquiétantes se multiplient. Tout semble désigner la jeune femme comme suspect numéro un. Délires ? Folie ? Hallucinations ? Non, bien pire que cela…

Mon avis: le roman se lit facilement, et m’a un peu rappelé dans le questionnement « Le grand secret » de Barjavel », mais j’avoue être restée sur ma faim à la fin (justement) qui, selon moi, aurait mérité plus de développement, plus de « et après »… pour moi, c’est plus un roman de science-fiction qu’un thriller et j’aurai vraiment adoré connaître « la suite ».

Ce livre a été primé : « grand prix Femme Actuelle 2011 », catégorie Thriller.