Voici un petit livre que j’ai acheté (toujours sur ma Kindle) via les suggestions Amazon. J’ai été happé par son titre, simple, mais prometteur. La joie. Alors, qu’en est-il?
4 ème de couverture
« Je lui dis que ma sortie je n’y pense jamais. Jamais. Je lui dis que j’ai cette vie là à aimer et que c’est bien assez. Je lui dis que je ne veux pas de son espoir parce que l’espoir est un poison : un poison qui nous enlève la force d’aimer ce qui est là. »
Solaro traverse les épreuves de l’existence avec une force que les autres n’ont pas : il sait jouir du moment présent. Ce livre est son histoire, le roman d’un homme joyeux. C’est aussi une invitation à la réflexion, à comprendre ce qu’est la » joie « , cette force mystérieuse qui, à tout instant, peut rendre notre vie exaltante.
L’auteur
Charles Pépin, 41 ans, est agrégé de philosophie, diplômé de Sciences Po et d’HEC. Il est l’auteur de romans, d’essais et de deux bandes dessinées avec Jul. Il enseigne la philosophie au lycée d’Etat de la légion d’honneur à Saint-Denis et anime » les lundis philo » du MK2 Hautefeuille de Paris. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de pays.
Mon avis
Un livre qui se lit vite et facilement, c’est assez factuel et au fur et à mesure de ma lecture, j’ai cru lire du Camus (« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas« , oui, l’Etranger). Jusqu’à l’histoire qui parle de la maman de Solero, le personnage central du livre, parallèle encore avec Camus.
Pas une intrigue à couper le souffle, juste une histoire d’une personne presque lambda, mais qui sait se contenter de vivre le moment présent, qui vit dans les plaisirs du moment, malgré les soucis de la vie (maladie d’un parent, ça me parle…) dans la joie et qui, à un moment de sa vie, bascule.
Ce livre m’a parlé : parce que j’ai justement trop tendance à ne pas vivre dans le moment présent, à ne pas profiter de l’instant présent. Et pourtant, ça me ferait le plus grand bien ! La joie, c’est cette somme de petits moments qui font du bien, qui nous invite à profiter de l’instant présent. J’essaye le plus souvent de profiter de ces petits moments de bien-être, de joie qui fait mon quotidien, malgré les moments pas toujours drôles de ma vie privée…
Je vous recommande de le lire, pour vous ouvrir à une réflexion sur le sujet : et si on arrêtait de se plaindre et si on essayait aussi de voir le bon côté des choses ! Parfois, je vois des gens se plaindre de choses tellement futiles, de choses basiques, stop, on va de l’avant… On y va ensemble?
La joie, Charles Pépin, Allary éditions.
Merci pour cette recommandation, grosse période trouble de mon côté aussi ce livre sera le bienvenu.
je ne pense pas qu’il t’apportera de solutions, mais du moins des pistes 🙂 bon courage !
« Ce livre m’a parlé : parce que j’ai justement trop tendance à ne pas vivre dans le moment présent, à ne pas profiter de l’instant présent. Et pourtant, ça me ferait le plus grand bien ! « => Si tu savais comme je me suis reconnue dans ta phrase !! 😉 je vais donc me pencher sur ce bouquin 😉 bises ! 🙂
j’espère que tu ne seras pas déçue, il n’apporte pas de solution, mais il montre certaines choses simples 🙂
C’est exactement le genre de livre que j’adore par dessus tout et que j’aime conseiller. Il fait partie de ma pile de lectures pour les vacances mais je me le réserve pour plus tard.
Trop peu de personnes sont capables de vivre pleinement le moment présent. Plutôt que de dire constamment « Ca passe trop vite » attardons-nous plutôt sur les petits moments de joie qui émaillent notre quotidien et nous renforcent pour contrer les inévitables difficultés.
tu me diras ce que tu en penses lorsque tu l’as lu (et tu trouveras – à mon avis, te connaissant- de fortes similitudes avec l’Etranger de Camus ! Mais chuttt, je ne t’en dis pas plus !) j’ai prévu beaucoup de livres pour cet été (sur Kindle, mais aussi en version papier et j’ai aussi ressorti d’anciens livres, pire que peur de manquer de bouffe, peur de manquer de lecture !! la fille qui emmène 20 livres ou presque en vacances !
L’étranger était mon livre préféré pendant un tas d’années, j’irai probablement retrouver quelques ressemblances dans La joie 🙂
En attendant, profitons bien de nos étés !