Au moment de mon séjour à Rome, j’avais envie de découvrir quelques films se déroulant dans la ville éternelle et c’est ainsi que j’ai vu le film « Mange, prie, aime », avec Julia Robert (entre autres). J’ai bien aimé les émotions qui se dégageaient du film (je suis bon public et j’aime bien Julia Roberts), mon cher et tendre (lui aussi fan de Julia Robert – sans doute pas pour les mêmes raisons que moi) a trouvé le film chiant et n’a même pas regardé la fin… Et puis j’avais donc envie de lire le livre… ce que j’ai fait un peu plus tard, cet été, pour me remettre dans l’ambiance…
Mange, prie, aime, c’est l’histoire (vraie) d’Elizabeth, l’auteur, qui plaque tout et part se ressourcer par la bouffe, la prière et l’amour dans trois pays…
Synopsis : A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction… S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur… Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l’inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d’émotions et d’expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi…
Mon avis
le film, je l’ai aimé, sans aucun doute. J’ai été sensible aux images, comme beaucoup et en ce sens, il est plutôt esthétique (Rome, l’Inde et Bali, y’a pire !) et je trouve que Julia Roberts sait faire passer des émotions.
Et le livre? Je dois dire que j’ai bien aimé également. J’admire un peu le fait de se payer le luxe de tout plaquer, de partir un an, comme ça, à l’étranger, sans se poser de question sur le « comment va-t-on vivre », même si je me doute que les aspects pratiques – complètement laissés de côté – ont dû se poser. C’est un peu le « trip obo d’une américaine journaliste », tout ça fait un peu cliché, mais bon, puisqu’on nous dit que c’est une histoire vraie !
Qui ne rêverait pas de partir quelques mois en Italie, apprendre la langue, se faire plaisir avec la gastronomie du pays (ah les gelati, les pizzas, les pasta !).
Quant à l’Inde, partir prier, se recentrer sur soi pour mieux s’ouvrir ensuite sur les autres? Je crois que c’est l’étape qui serait la plus difficile ! Et dans le livre, c’est aussi celui où – je trouve – il y a quelques longueurs…. mais parfois, je reposais le livre et je priais (non, j’déconne !).
Et Bali : oui, pour rêver….pas forcément pour trouver l’amour, pour moi c’est fait. J’avoue que je pense à chaque fois au film avec Javier Bardem (que je vois aussi comme Silva dans Skyfall…).
En quelques mots, Elizabeth a réalisé le rêve de quelques unes d’entre nous et j’imagine que le succès du livre y est pour beaucoup ! C’est un beau moment d’évasion ! A lire à tête reposée, tout de même pour certaines parties (l’Inde).
![[Lecture] Ensemble c’est tout, Anna Gavalda](http://leboudoirdevesper.fr/wp-content/uploads/2015/11/ensemble-cest-tout-kindle-e1448200842714.jpg)
![[Lecture] La fille de Brooklyn, Guillaume Musso](https://leboudoirdevesper.fr/wp-content/uploads/2016/04/la-fille-de-brooklyn.png)
![[Lecture] Quelqu’un pour qui trembler, Gilles Legardinier](http://leboudoirdevesper.fr/wp-content/uploads/2016/04/quelquun-pour-qui-trembler-Gilles-legardinier-e1461522347165.jpg)
![[Lecture] L’horizon à l’envers, Marc Levy](http://leboudoirdevesper.fr/wp-content/uploads/2016/08/horizon-a-l-envers-marc-levy.jpg)
Je n’ai pas lu le livre, comme toi j’ai trouvé le film un peu long parfois mais le sourire de Julia Roberts ça fait tout…
oui, il y a quelques longueurs aussi dans le film (sans doute pour ça que mon homme a décroché 🙂 et dans le livre, c’est pareil 🙂 mais avec Julie Roberts, ça passe mieux 🙂
Pas mon trip . Douce fine de soirée ….
et en film, tu aimes quoi?
A vrai dire je ne suis pas très cinéphile cependant les films à l’eau de ROse je n’aime vraiment pas .Bisous
J ai beaucoup aimé son livre et le suivant mais pas tellement apprécié le film.
L auteur a annoncé récemment sa séparation de Felipe et le fait qu elle soit amoureuse de sa meilleure amie depuis des années et atteinte d’un cancer. : -(
c’est quoi son autre bouquin? Sinon, oui, j’avais entendu parler du fait qu’elle s’était séparée de Felipe et qu’elle était en couple avec une amie de longue date, je ne savais pas qu’elle avait un cancer 🙁
C’est sa meilleure amie qui a un cancer…
Elle a écrit plein de livres mais j’ai lu la suite en fait de Eat, Pray; Love et ca s’appelle Committed.
Ca parle des traditions du mariage dans le monde et de ses déboires pour que Felipe puisse rester sur le territoire américain; très informatif.
mouais, je ne sais pas si ça me tenterait !
J’ai beaucoup aime le livre comme le film 🙂
pour le livre, il faut être concentrée, je trouve, pour certaines parties (la méditation, l’Inde, etc…) sinon, on a vite fait de décrocher !
Je n’ai jamais rêvé d’aller prier en Inde, mais prier à Rome, j’ai bien aimé ; aimer et manger aussi d’ailleurs ; j’aime tout à Rome
J’ai quand même l’impression que tu es passée à côté du sens du livre… Elle ne part pas « par plaisir », loin de là même si elle en profite sur place, mais pour se sauver… c’est quelque chose qu’on comprend finalement quand on traverse ce même genre d’épreuve. Une séparation (et plus tard un divorce) est un véritable traumatisme à vivre que je ne souhaite à personne. Son voyage est donc en mon sens une thérapie, et non pas « un rêve »…c’est dommage de ne voir que la partie des voyages qui rend l’histoire futile finalement.
Non, je ne suis pas passée à côté du livre, mais il faut avouer que ce n’est pas à la portée de tout le monde de faire un break : c’est une thérapie, j’ai bien compris, mais qui peut se le permettre? C’est en ce sens que je parle de rêve !
Merci pour ta réponse. Encore une fois, c’est à la portée de tout le monde de changer sa vie, c’est une question d’attitude, je pense. Dans son cas, il est vrai qu’elle a été payé pour faire un break sur le long terme, mais n’importe qui peut tout quitter, partir dans un autre pays et y travailler pour financer son projet. Le seul obstacle, c’est très souvent le mental (je sais de quoi je parle, je recommence ma vie à 36 ans, en vivant à l’étranger, et il n’y a rien de facile mais c’est un beau challenge !) Bonne continuation.