Je vous ai parlé de la méthode Meer dans cet article en vous expliquant mon rapport au poids, qui est un sujet presque récurrent sur ce blog, sans que ça ne soit pourtant ma préoccupation N°1 ou une quelconque obsession. Mais au fond de moi, quand même, j’aimerai bien revenir à un « poids de forme », ce poids qu’on a toutes fait à une époque plus ou moins lointaine et dans lequel on se sent bien ! Et c’est un objectif atteignable !

C’est du moins ce que Nathalie Meer, dont la méthode de perte de poids diffère des autres méthodes (plus novatrice !), m’a expliqué…
Outre le fait d’être à l’écoute de son corps en matière d’alimentation, c’est à dire de manger quand on a faim, à sa faim et ce dont on a envie, la méthode s’appuie sur les neurosciences pour aider à la perte de poids.
Et c’est là où cela devient réellement passionnant, mais aussi complexe et propre à chacun/chacune.
Manger en étant à l’écoute
On est toutes conditionnées à manger – généralement – trois repas dans la journée : le petit-déjeuner, qui est même pour certaines sacrées, pour partir d’un bon pied, le déjeuner, qui participe aussi assez souvent de la « socialisation » (on déjeune entre amies/collègues/clients/prospects…) et le dîner, moment de convivialité qui permet, le soir, de se retrouver en famille. Pour ma part, c’était comme ça que je fonctionnais… et ce d’autant plus que j’ai bâti une famille… Quand je vivais chez mes parents aussi, bien sûr, mais je me souviens que le midi était le repas où je mangeais vraiment en ayant faim.

Le petit-déjeuner? J’ai fini par l’apprécier, mais naturellement, j’étais une enfant qui n’avait pas réellement faim. C’est en étant enceinte que j’ai ritualisé ce moment… et que j’ai pris l’habitude de petit-déjeuner.
Le déjeuner? Je ne l’ai jamais sauté, pas une seule fois… J’aime manger et c’est un repas – pour moi – important.
Le goûter, parfois... mais par pure gourmandise, sans faim. Avec juste de l’envie.
Le repas du soir, le dîner? Oui, par habitude, par « obligation » de se retrouver autour d’un repas, pour ne pas « troubler » l’équilibre d’une vie de famille… Même si bien souvent, je me retrouve à manger une soupe (surtout l’hiver, je vous l’accorde) car je n’ai pas réellement faim (petite anecdote : j’ai vu une diététicienne il y a deux ans pour tenter de voir ce qui ne fonctionnait pas pour perdre quelques kilos… outre le fait qu’elle m’a posé des interdits sur certains aliments alors que – je vous assure – j’ai une alimentation relativement équilibrée (ne plus manger de carottes, pour elle, c’était trop sucré !), elle m’avait intimé l’obligation de prendre un repas complet le soir, avec légumes, féculents, et viande ! Tout ce qui était contraire à mes envies. Pour moi ce n’était pas un rééquilibrage alimentaire, et je ne comprenais pas cette injonction à manger quelque chose de plus… ses arguments ne m’avaient pas convaincue… J’ai lâché l’affaire, surtout que j’en ai discuté avec une amie diététicienne…
Et j’ai repris un rythme de repas « classique », comme énoncé ci-dessus. Et depuis que j’ai découvert la méthode Meer, j’ai été amené à re-considérer ce rythme d’alimentation. En tant que maman, on essaye de manger à un rythme et d’imposer aussi une certaine « rigueur » à nos enfants… J’ai lâché du lest sur ce point. Me concernant, j’ai essayé plusieurs façons d’aborder les choses pour manger à ma faim quand j’ai faim et ce dont j’ai envie, sans restriction. J’aime les légumes et le fromage, le chocolat et les glaces et je ne me restreins pas dans ce que je consomme. Jamais plus (je ne l’ai que rarement fait, la seule fois où j’ai essayé, c’était sur les conseils de cette diét’ dont je vous ai parlé plus haut –> échec !).
Mais tout ça ne fut pas sans difficulté : habituée des petits-déjeuners, j’ai mis du temps à comprendre ce que mon corps me réclamait (ce que Nathalie, ma coach neuro-comportementaliste en nutrition, m’a parfaitement expliqué avec les homéostats – des petites briques à compléter pour « répondre » à nos besoins). Et personnellement – j’insiste, chacun/chacune est différent, le matin, finalement, je n’ai pas forcément besoin d’une alimentation solide. Une tasse de lait végétal me convient… J’ai mis du temps à le comprendre.
Pour le reste, je me suis aussi rendu compte que j’avais plus souvent envie/besoin de petites prises alimentaires qu’un bon gros repas (l’un n’excluant pas l’autre de temps en temps 🙂 ce qui me semble d’ailleurs en adéquation avec le rythme que j’avais adopté à une époque… Alors progressivement, je reviens là-dessus.
L’importance troublante de l’eau
Et je me rends compte aussi que j’ai un « truc » avec l’eau, l’alimentation liquide : c’est vraiment ce que j’aime consommer… Pire qu’un bébé, me direz-vous… Bon, rassurez-vous, j’aime aussi « la mache », manger solide, hein ! Mais ce que je veux dire c’est que pour moi, l’eau et l’élément liquide a une grande place dans ma manière de m’alimenter… et ça, je l’ai observé en étant à l’écoute de mes sensations.

Et c’est assez troublant, c’est qu’en abordant cela avec la méthode Meer, on a une nouvelle vision des choses. Je vous ai dit que la méthode Meer abordait la « mémoire cellulaire et les neurosciences » dans son approche et c’est justement cette eau qui tient une place bien plus importante qu’il n’y parait dans ma façon de m’alimenter. sans entrer dans les détails et pour la faire courte, cette eau que je consomme, mais aussi cette eau que je garde (je fais de la rétention d’eau avec insuffisance veineuse), c’est aussi à aller chercher dans la mémoire transgénérationnelle, l’épigénétique (si vous voulez plus d’informations, de précisions, allez lire cet article sur le site de la méthode Meer). C’est assez complexe à expliquer, personnel et spécifique à chacun, mais notre rapport à la nourriture et notre prise de poids dépend de notre vécu (on s’en doute) mais aussi de manière inconsciente de notre passé, même celui que l’on n’a pas vécu (ce que l’on peut définir par la mémoire trans-générationnelle).
Faire la paix avec mon stress
J’ai mis du temps à le comprendre car je suis très cartésienne – ce qui me vaut d’ailleurs de longue discussion avec Nathalie Meer qui m’accompagne sur ce sujet – et j’avoue que si j’y voyais forcément un lien, j’avais du mal à croire que cela pouvait s’appliquer à moi. Mais force est de constater qu’il y a quelque chose, là, enfoui au fond de moi… de ce que je suis. Et désormais, le travail sera de désamorcer ce quelque chose pour réussir à dénouer définitivement ce stress qui pourrait être à l’origine d’une prise de poids. Combien sommes-nous à reconnaître que notre prise de poids est à l’origine d’un mal-être? Sans forcément savoir exactement d’où il vient? C’est assez troublant, mais je suis désormais convaincue que le travail est sur la bonne voie ! Bien sûr, je vous tiendrais au courant…

Concernant mon poids, quelques unes d’entre vous ont trouvé que j’avais perdu un peu de poids… oui, mais ça a stagné car je résistais à être entièrement à l’écoute de mes sensations (comme un animal dans la nature, il mange quand il a faim !)… Désormais, j’ai assimilé (il me faut toujours du temps pour ça, je dois absolument comprendre quelque chose pour l’assimiler pleinement) et je mets en pratique… Je ne petit-déjeune plus qu’un verre de lait végétal car ça me fait vraiment envie… et le soir, c’est assez souvent une soupe… mais vers 18h-18h30, je mange quand j’ai faim. Et je me fais plaisir (ma fille s’est découvert une nouvelle passion pour les muffins, il faut bien que je l’accompagne à en manger 🙂
Ca se rapproche un peu de la méthode que je suis, sauf peut-être sur l’Evaluation du poids, avec Zermati et Apfeldorfer, on vise le set point, poids d’équilibre qui est atteint en retrouvant ses sensations alimentaires, et qui est le poids qu’on fait sans se prendre la tête. A plus ou moins 8kg. Mais ce poids on ne peut pas le connaître car il évolue selon notre vécu, selon comment on a maigri grossi fais des régimes, etc.
M’enfin 8kg, ça me va lol.
Personnellement j’ai mis un an à intégrer tout, zéro restriction ça pas de souci, s’écouter et se faire confiance car j’avais tendance à atteindre la satiété trop vite et c’était frustrant et je confondais avec le rassasiement. Et surtout accepter son poids même s’il n’est pas du tout ce qu’on avait avant. Acessoirement trier son placard pour adapter nos vêtements à notre corps et pas l’inverse et ça on est sensé d’abord le faire et accepter son poids avant même de perdre un gramme. Je n’ai pas réussi tout de suite la dernière partie.
Mais depuis 4mois que j’ai commencé à maigrir sans régime, avec la méthode, il y a 15jours que j’ai trié mon dressing. J’ai perdu 8kg en tout.
Et si je reste là ça ira, car j’ai enfin accepté mon poids (imc 26) qui n’est pas énorme en plus, que de temps perdu à me dire que je rêverais de tel poids (imc normale). Et comme, je mange ce que je veux, quand je veux, je peux passer ma vie comme ça.
Je te suis donc, la méthode que je suis ressemble à la tienne.
Perso, je n’ai jamais faim le matin, par contre en milieu de matinée (maintenant que je bosse à la maison ou en vacances) j’aime bien faire un déjeuner tartines pain (souvent de seigle) beurre et confiture et des litres de thé. Le midi, c’est selon les envies et les soirs en famille, selon nos envies aussi d’ailleurs. Parfois goûter, selon la faim et les occasions avec les enfants.
Depuis que j’ai commencé à maigrir, je mange plus de viandes et fromage, avant j’avais une alimentation quasi végétarienne, par envie aussi. Je mange des pâtes tous les jours, mais moins qu’avant. Et je suis les recommandations de l’oms (il fallait bien un objectif) de marcher 5km (à peu près 10000pas) par jour. Pendant juillet-août, à la place je nageais, j’habite en bord de mer.
Désolée de la longueur, tu peux effacer, j’aime bien discuter de ce sujet. Tu as l’air toute mince sur tes photos
hello ! 8 kg, c’est super je trouve, et c’est vrait qu’il faut du temps pour appréhender tout ça… c’est un travail de longue haleine, mais ce travail est important pour stabiliser justement !
Oui et être à l’aise avec nos poids. 🙂
exactement ! Ce n’est pas tant – pour moi – qu’une histoire de poids, mais aussi d’assumer une certaine (je trouve) disproportion entre le haut de mon corps et le bas, que je trouve empâté… mais j’y travaille 🙂
Salut
Moi j’ai commencé à voir un hypnotiseur il est à priori reconnu et travaille depuis 23 ans. Par contre j’ai du mal avec sa personnalité il est dur pas du tout sympathique. Il me demande de ne pas manger et d’attendre d’avoir faim avec la bouche j’ai essayé à plusieurs reprises mais je ne ressens pas cette faim du coup je suis restée sans manger pendant 3 jours. J’ai commencé le 1er juillet et j’ai perdu 5 kg je pesais 72 pour 1,62 et j.’oscille entre 66 et 67 mais du coup je suis complètement perdue je déjeune le matin et je dîne le soir sauf si je suis invité ou si je reçois je déjeune et je ne mange pas le soir. Je suis un peu désemparée… les séances me coûtent 60 € et je ne me sens pas à l’aise du tout, je ne sais pas si je dois continuer car la perte de poids se fait quand je jeûne complètement et je ne suis pas sûre que ce soit la solution…
Si quelqu’un a des pistes à me donner…
Hello ! Je dirai que si tu ne te sens pas bien avec quelqu’un, qui est censé t’accompagner, quitte le (mais ce n’est que mon humble avis !).
Retrouver sa sensation de faim s’apprend, mais rester sans manger pendant trois jours me semble énorme….Si vraiment tu n’as rien de rien mangé pendant trois jours, tu es sans doute passé à côté de cette sensation… ou alors peut-être as tu eu de petites prises alimentaires tout de même? Peut-être est ce que c’est ce qui te convient?
Le jeûne ça sert plus à la détox. Ca peut être très bien pour le bien être. Mais ce n’est pas une solution pour maigrir.
Attendre d’avoir faim, c’est bien. Mais 3 jours c’est énorme. Il ne doit pas bien expliquer la sensation de faim, et surtout je ne comprends pas faim avec la bouche. Je dirai aussi de changer, surtout que tu dis ne pas être à l’aise avec. Pour maigrir il faut être à aise avec son alimentation. A mon avis.
On est tout à fait d’accord sur la sensation de faim, d’être à l’aise avec son « thérapeute » ou autre personne accompagnant la perte de poids et sur le jeûne, qui ne doit pas être trop long !
Hyper intéressant ton article.
Les histoires de poids sont directement liées à notre vécu mais je ne savais pas que pour le poids aussi, cela pouvait sauter des générations…
Pourtant, c’est logique…
J’ai appris qu’il en allait de même dans d’autres aspects de la psychologie humaine dont les problèmes refont surface à l’arrivée des enfants…
Tu en as fait l’expérience avec tes 3 enfants?
Il y a des liens, c’est sûr… certaines choses sautent des générations ou passent/se transmettent de génération en génération ! Ce travail me permet aussi (entre ça et la psychogénéalogie) de faire en sorte de libérer le passé, pour moi, mais aussi mes enfants, je l’espère !
C’est une approche intéressante et vraiment intrigante ! Pour ce qui est de manger à sa faim, c’est du bon sens, c’est vrai, mais qui le fait? On est tentée de toutes part ! Et le stress ne nous aide pas ! Quant à la part trans-générationnelle, je ne connaissais pas, mais je veux bien croire qu’il y ait des stigmates du passé, comme lorsque l’on aborde la psychogénéalogie ! Je lirai donc avec plaisir la suite, si suite il y a ! J’espère !
oui, je trouve aussi que l’approche de cette méthode a un point commun avec la psychogénéalogie !
Intéressant tout ça, mais ça ne nous dit pas ce qu’on mange ce soir 😀 je plaisante.
Il faudrait que je m’y penche, pour me sentir mieux…
Pour ce qui est de « qu’est ce qu’on mange », c’est pas toujours évident, mais maintenant, je mets les enfants à contribution pour avoir des idées ! (et bien sûr, qu’ils donnent des idées saines et pas du fast-food, que de toutes manières, à titre perso, je compte boycotter !)
Un fast food de temps en temps, je pense que non pas au point de boycotter, ça peut être pratique. Mais perso c’est devenu beurk pour moi, je me fais tellement plaisir à manger des choses que j’aime que je suis grave déçue si je mange un sandwich de fastfood.
Vesper, je pense que c’est top de faire choisir les enfants ! Ca aide déjà beaucoup quand on n’a pas d’idée, et puis même s’ils proposent un truc bof, en faisant maison c’est toujours sain !
Hier soir c’était nuggets à la maison, en fait c’était escalope de dinde (du boucher), panées maison, avec semoule et salade verte et vinaigrette au vinaigre balsamique. Limite un gastronomique 🙂
Pour les fast-food, c’est surtout de savoir qu’ils sont en cause dans la déforestation en Amazonie (élevage intensif de viande de boeuf pour livrer les grandes chaines de malbouffe) qui m’a décidée à ne plus les fréquenter ! Avant, j’y allais pour faire plaisir aux enfants, maintenant, je n’en ai plus envie !
Pour les repas, les enfants choisissent un peu mais pas trop non plus LOL : ils suggèrent plutôt ! ça donne des idées mais on fait aussi des trucs qui leur plait moins ! C’est la loterie parfois pour eux 🙂
merci pour cet article fort intéressant et les retours que çà a occasionné !
c’est toujours intéressant de lire le « vécu » des gens !
c’est tout l’intérêt des blogs, à mon humble avis (je prêche pour ma paroisse, mais les blogs laissent une trace, que les instagram et « compagnie » ne font pas !